L'ORDRE DE LA VISITATION

Carte des Monastères des 2 Fédérations France-Nord et France-Sud
de la Visitation

 

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L'Ordre de la Visitation Sainte-Marie

6 juin 1610 : fondation Visitation Ste Marie à Annecy

1622 à 1641 : Fondation de 74 monastères.
2009 : La Visitation est présente sur 4 continents :
2 communautés en Asie.
7 en Afrique.
21 en Amérique du nord.
4 en Amérique centrale.

23 en Amérique du sud.
92 en Europe.

2010 : Célébration du 4ème centenaire de la Fondation de l'Ordre de la Visitation.
 
2016 : 4ème centenaire de la fondation du monastère de Nevers (Moulins)
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L’ordre de la Visitation Sainte-Marie inaugure sa première maison le 6 juin 1610. 
Après la messe à l’Évêché, Jeanne et ses compagnes passent la journée à visiter les églises et les pauvres. François remet à Jeanne “les petites Constitutions” écrites de sa main en lui disant :
“Suivez ce chemin, ma très chère fille, et faites-le suivre à toutes celles que le ciel a destinées pour suivre vos traces”.
Tout un peuple conduisit les Visitandines jusqu’à la “Galerie ”, petite maison achetée pour la fondation de l’ordre. L’expansion du nouvel Institut fut très rapide : après Annecy (1610) et Lyon (1615) furent fondés Moulins, Grenoble, Bourges, Paris, Montferrand, Nevers... Si à la mort de François en 1622, on comptait 13 monastères, à la mort de Jeanne en 1641, il y en avait 87, dont 74 fondés par elle.

“L’esprit de la Visitation est un esprit de profonde humilité envers Dieu et d’une grande douceur envers le prochain.” Dans la spiritualité de la Visitation, nous retrouvons la personnalité de François, homme de Dieu et de conciliation, homme d’équilibre.Trois caractéristiques : l’imitation du Christ doux et humble de cœur ; vie fraternelle et engagement apostolique.

Les moyens sont ceux de toute vie contemplative cloîtrée. Notons cette originalité : conformément à la volonté de leurs fondateurs, les Visitandines peuvent accueillir, en clôture, des femmes et des jeunes filles désirant vivre un temps de retraite ou de recul. 


La Visitation est présente aujourd’hui sur les quatre continents : dans les années qui précédèrent la fondation de la Visitation Sainte-Marie, François eut une vision : au fond d’une vallée, les branches d’un arbre s’allongeaient, passant par-dessus les montagnes. Il sut alors que l’Ordre nouveau rayonnerait par toute la terre. De fait, aujourd’hui, François de Sales et Jeanne de Chantal sont à l’origine d’un arbre immense qui n’a pas fini de croître.



 Remise des Constitutions à Ste Jeanne de Chantal et ses premières Sœurs.

L'Ordre de la Visitation

La Visitation : pourquoi ce nom ?

Ce nom fut choisi par François de Sales en référence au mystère joyeux de la vie de Marie rapportée par saint Luc dans son évangile (Lc 1, 39-56). Cette « visite » est placée sous le signe de la rencontre, de la charité et de l'accueil.
Rencontre d'Élisabeth avec sa cousine qui reconnaît en elle « celle qui est bénie entre toutes les femmes », et rencontre de deux enfants cachés dans le ventre de leurs mères : Jean-Baptiste et Jésus.
Charité de Marie qui « se rend en hâte » chez sa cousine et accueil d'Élisabeth qui l'invite à vivre chez elle pendant trois mois.
Au-delà de l'épisode, ce texte symbolise l'accueil que Dieu réserve à la Vie et à l'Humanité « qui tressaille d'allégresse dans le sein de sa Mère » (Lc 1,41). Mais aussi l'accueil de Dieu par l'Homme représenté par celui dont Jésus dira : « parmi les enfants des femmes il n'en a pas surgi de plus grand » (Mt 11,11).
Cette rencontre vous invite à découvrir l'ordre de la Visitation ; cet ordre religieux est lui aussi né de la rencontre de deux êtres d'exception que l’Église a canonisés : François de Sales, évêque de Genève, et Jeanne de Chantal Frémyot, jeune mère devenue veuve, puis religieuse.
Par ce nom, François de Sales exprimait son désir que les visitandines pussent visiter les pauvres et les malades, quelques heures par jour et à tour de rôle. Cependant les esprits n'étaient pas encore prêts, hors du diocèse d'Annecy, à accepter que des religieuses ne fussent pas cloîtrées.
En 1615, lorsqu'un monastère de la Visitation s'installa à Lyon, il lui fallut être cloîtré, sur la demande de l'archevêque de cette ville, Mgr de Marquemont. Dès lors, tout l'Ordre de la Visitation resta dans la clôture.
À partir de ce moment, c'est le caractère caché de l'enfance de Jésus, dont la vie publique n'a commencé qu'aux noces de Cana, qui devint l'un des fondements de la vie des visitandines.

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Les moniales reçoivent en clôture, pour quelques jours de ressourcement spirituel, les femmes qui le désirent. Elles prient pour le monde environnant, en particulier pour les intentions de prière qui leur sont confiées, soit par téléphone, par courrier,  ou par l’Internet.



Les visitandines du monde entier ont suivi le mouvement lancé par le « bon pape Jean XXIII » lors du concile Vatican II. Les constitutions sont mises à jour, le bréviaire en français est adopté.

Mais la vie intérieure, d’oraison, de travail, demeure quasi inchangée depuis bientôt quatre siècles.

François de sales, n’avait-il pas dit : « qu’il n’y a pas de plus grande pauvreté que celle de l’âme ! »
Pour cette raison, il voulait dès le début l’accueil en clôture des dames, jeunes filles, religieuses apostoliques qui désirent faire quelques jours de retraite. C’est un apostolat qui découle directement de la vie contemplative.

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